Comme il est illégal (et dangereux pour l'Église clandestine) de fréquenter l'Église catholique romaine clandestine en Chine, vous n'êtes pas obligé d'assister à la messe le dimanche ou les autres jours d'obligation. Toutefois, si vous choisissez d'aller à la messe, vous pouvez fréquenter l'église catholique patriotique chinoise établie par le gouvernement ou une église orthodoxe orientale approuvée par l'État.

Le Code de droit canonique stipule que

Lorsque la nécessité l'exige ou qu'un véritable avantage spirituel le suggère, et à condition d'éviter tout danger d'erreur ou d'indifférentisme, les fidèles chrétiens [catholiques] pour lesquels il est physiquement ou moralement impossible de s'approcher d'un ministre catholique sont autorisés à recevoir les sacrements de pénitence, de l'Eucharistie et de l'onction des malades de ministres non catholiques dans les Églises desquelles ces sacrements sont valides. (CIC 844 §2)

Dans sa lettre à l'Église en Chine (27 mai 2007), le pape Benoît XVI écrit :

En ce qui concerne les évêques dont les consécrations ont eu lieu sans le mandat pontifical, mais en respectant le rite catholique de l'ordination épiscopale, les problèmes qui en résultent doivent toujours être résolus à la lumière des principes de la doctrine catholique. Leur ordination, comme je l'ai déjà dit (cf. section 8 ci-dessus, paragraphe 12) est illégitime mais valide, de même que les ordinations sacerdotales conférées par eux sont valides, et que les sacrements administrés par ces évêques et ces prêtres sont également valides. C'est pourquoi les fidèles, en tenant compte de cela, en ce qui concerne la célébration eucharistique et les autres sacrements, doivent rechercher, dans les limites du possible, des évêques et des prêtres qui soient en communion avec le Pape : Toutefois, lorsque cela ne peut se faire sans de graves inconvénients, ils peuvent, pour leur bien spirituel, s'adresser également à ceux qui ne sont pas en communion avec le pape.