Ce n'est pas simplement que la cohabitation est mauvaise en soi, bien qu'elle place invariablement un couple non marié à proximité d'un péché grave et qu'elle soit typiquement une cause de scandale pour les autres (voir le Catéchisme de l'Église catholique 2284-85).
La principale objection à la cohabitation est qu'elle implique presque toujours la fornication, qui est un mal moral intrinsèque (CEC 2353), ce qui signifie qu'elle est toujours et partout gravement immorale. L'amour conjugal est censé exprimer l'alliance conjugale entre un mari et une femme et doit être un don mutuel vraiment libre, sans réserve, fidèle et fructueux.
La possibilité de procréer rappelle également pourquoi la sexualité conjugale est appelée "acte conjugal" : parce qu'il est idéal qu'un enfant soit élevé dans un foyer stable et biparental. Cela ne veut pas dire que les parents célibataires ne sont pas de bons parents, mais plutôt que les difficultés qui accompagnent les foyers monoparentaux rappellent que les couples doivent bien se préparer au mariage, c'est-à-dire d'une manière vertueuse et généreuse, afin de poser les meilleures fondations pour un engagement à vie. (Pour être clair, on peut bien se préparer au mariage et être quand même soumis à un conjoint qui, Dieu nous en préserve, abandonne ou maltraite la famille).
L'enseignement infaillible de l'Église sur la fornication est enraciné dans l'Écriture, car Jésus (Matthieu 15:19-20) et saint Paul (1 Corinthiens 6:9-10, Galates 5:19-21) soulignent clairement l'immoralité de cette mauvaise conduite. Pour en savoir plus sur ce sujet, consultez cette présentation de Catholic Answers.