Les fausses couches et les décès d'enfants sont en effet de grandes tragédies. À cause du péché originel de nos premiers parents (CEC 390 et suivants), la souffrance et la mort sont entrées dans le monde. Et la mort frappe certains plus tôt que d'autres, notamment les enfants à naître qui meurent à la suite d'une fausse couche et les enfants à naître et autres bébés qui meurent de maladie ou d'autres causes tragiques.

Et pourtant, Dieu ne nous abandonne pas dans notre péché originel contracté et nos péchés commis personnellement. Il ne laisse pas le péché, la souffrance et la mort avoir le dernier mot. Au contraire, il a envoyé son Fils éternel pour nous racheter et nous sauver (voir Jean 3:16-17). En effet, Dieu veut sauver tout le monde, y compris les enfants à naître qui subissent une fausse couche et les bébés qui meurent peu de temps après leur naissance (CEC 1257-61 ; Jean 3:16-17 ; 1 Timothée 2:4 ; 2 Pierre 3:9).

En outre, par son unique sacrifice rédempteur sur la Croix, Jésus montre également comment la souffrance peut être rédemptrice. De même, bien qu'il ne veuille pas activement nos souffrances, il peut les permettre afin d'apporter un plus grand bien (voir Rom. 2:28), à savoir notre sainteté et notre salut éternel, et aider à favoriser le même pour d'autres, qui peuvent avoir vécu des tragédies similaires. En fin de compte, nous devons toujours nous rappeler que la mort n'a pas le dernier mot et que la terre n'est pas notre dernière demeure.