« Et Dieu créa l'homme à son image ; il le créa à l'image de Dieu : il les créa mâle et femelle. Et Dieu les bénit, et il leur dit : "Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre et soumettez-la, et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel et sur tout animal qui se meut sur la terre." »
Genèse 1, 27-28
L'Église enseigne que la sexualité est un don de Dieu, destiné à être vécu dans le cadre du mariage entre un homme et une femme, dans une perspective d’amour et d’ouverture à la vie. Dans cette vision, la sexualité ne peut être dissociée de la procréation et de la communion des époux.
Cette union sexuelle a une double finalité : l’expression de l’amour conjugal et l’ouverture à la vie.
Si l’acte conjugal est pratiqué dans le cadre du mariage mais sans intention d’accueillir la vie, l’Église enseigne qu’il peut devenir égoïste et contraire à la vocation du mariage. Elle invite les époux à voir la sexualité comme un don mutuel et non comme une simple source de plaisir.
Loin de condamner la sexualité, l’Église l’invite à être vécue comme un don sacré, orienté vers l’amour et la vie. L’enseignement catholique cherche ainsi à guider les couples vers une sexualité qui respecte leur dignité et leur vocation à la sainteté.
Catéchisme de l'Église catholioque §2366 :
La fécondité est un don, une fin du mariage, car l’amour conjugal tend naturellement à être fécond. L’enfant ne vient pas de l’extérieur s’ajouter à l’amour mutuel des époux ; il surgit au cœur même de ce don mutuel, dont il est un fruit et un accomplissement. Aussi l’Église, qui " prend parti pour la vie " (FC 30), enseigne-t-elle que " tout acte matrimonial doit rester par soi ouvert à la transmission de la vie " (HV 11). " Cette doctrine, plusieurs fois exposée par le magistère, est fondée sur le lien indissoluble que Dieu a voulu et que l’homme ne peut rompre de son initiative entre les deux significations de l’acte conjugal : union et procréation " (HV 12 ; cf. Pie XI, enc. " Casti connubii ")