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La culpabilité partagée de la contraception

La contraception implique normalement un acte consensuel, ce qui signifie que les deux conjoints seraient moralement impliqués. Toutefois, si l'un des conjoints s'impose sexuellement à l'autre et utilise un moyen de contraception au cours du processus, le conjoint contraint ne commet pas de péché. Si l'un des conjoints est contraint de recourir à la contraception, la personne contrainte pourrait vraisemblablement bénéficier de circonstances atténuantes concernant sa participation, et sa culpabilité subjective pourrait donc être diminuée.

En 1997, le Conseil pontifical pour la famille a publié un vade-mecum - en latin, "pour m'accompagner" - sur la contraception qui fournit des lignes directrices théologiques et pastorales aux confesseurs pour servir les couples mariés qui luttent avec l'enseignement de l'Église sur la contraception. Je discute de cette question - et des circonstances atténuantes possibles dans certains cas - dans un article plus vaste intitulé "Bien servir les divorcés et les remariés". Je propose également un lien vers le vade-mecum.

Dieu a inscrit dans l'acte conjugal un lien entre les aspects unitif (donner l'amour) et procréatif (donner la vie). Il est immoral de contrecarrer délibérément ce lien par la contraception, car cela porte atteinte à l'expression sexuelle de l'amour conjugal par un mari et une femme, expression d'amour qui, par nature, est ouverte au fruit béni d'une vie nouvelle (voir aussi CEC 2368-70, 2366-72).

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