Dieu a confié à l'homme la gestion des animaux, ce qui implique de les utiliser à des fins justes. Le catéchisme de l'Église catholique cite comme exemples de fins justes l'alimentation, l'habillement, l'expérimentation médicale et scientifique, ainsi que le travail et les loisirs de l'homme (cf. CEC §2417- 2418). Mais l'homme ne doit pas délibérément faire souffrir et mourir inutilement les animaux, car cela serait contraire à sa propre dignité. Les animaux, à proprement parler, n'ont pas de « droits » parce qu'ils ne sont pas humains. Mais l'homme a la responsabilité humaine de les traiter avec des soins raisonnables.

Cela exclut-il la chasse sportive ? Si un chasseur se contentait de tirer sur un animal dans le but de le voir souffrir et mourir, oui. Mais ce n'est pas le cas de la grande majorité des chasseurs. Certains utilisent la viande et la peau des animaux. D'autres contribuent à préserver l'équilibre de la nature en utilisant des procédures d'autorisation soigneusement réglementées pour réduire la surpopulation animale. Certains chassent pour le sport, mais le sport réside dans le pistage, l'adresse au tir et la chasse au trophée, et non dans la souffrance et la mort des animaux. Tous les chasseurs responsables veillent à ne pas laisser souffrir un animal blessé par un tir mal dirigé ; ils s'assurent de le retrouver et de mettre fin à ses souffrances.

En résumé, l'Église ne s'oppose pas à la chasse sportive.