Assister à la messe ne dépend pas de nous et de ce que nous aimons ou n'aimons pas. Il s'agit de ce qui s'est passé sur le Golgotha, le Vendredi saint, lorsque Dieu le Fils a versé son sang pour nous. Il s'agit de lui ! À la messe, c'est son corps et son sang qui sont offerts sur l'autel, indépendamment de la langue parlée, du rite utilisé ou des paroles chantées. Certes, nous avons tous nos goûts. Mais la lumière de son sacrifice doit nous aveugler à ce moment-là.
Manquer la messe du dimanche par sa propre faute peut en effet être un péché mortel. Mais placer son style liturgique préféré au-dessus de la messe elle-même revient à ignorer délibérément le geste d'amour de Dieu, qui est resté suspendu pendant trois heures, préférant notre bien à sa vie et à toutes ses préférences.