La contrition peut être parfaite ou imparfaite. Si la contrition parfaite pardonne tous les péchés, elle ne nous dispense pas de l'obligation de nous confesser. Le catéchisme explique :
Lorsque la contrition naît d'un amour qui aime Dieu par-dessus tout, la contrition est dite "parfaite" (contrition de charité). Une telle contrition remet les péchés véniels ; elle obtient aussi le pardon des péchés mortels si elle comporte la ferme résolution de recourir le plus tôt possible à la confession sacramentelle.
La contrition dite "imparfaite" (ou "attrition") est aussi un don de Dieu, une incitation de l'Esprit Saint. Elle naît de la considération de la laideur du péché ou de la crainte de la damnation éternelle et des autres peines qui menacent le pécheur (contrition de crainte). Un tel éveil de la conscience peut initier un processus intérieur qui, sous l'impulsion de la grâce, sera mené à son terme par l'absolution sacramentelle. Cependant, la contrition imparfaite ne peut à elle seule obtenir le pardon des péchés graves, mais elle dispose à obtenir le pardon dans le sacrement de pénitence. (CEC 1452-53)
L'acte de contrition est l'expression à Dieu de la douleur du pénitent. Il n'y a pas de formule obligatoire pour cela et elle peut être très simple, comme "Seigneur Jésus, Fils de Dieu, ayez pitié de moi, un pécheur". Le Manuel de prières propose la prière suivante :
Ô mon Dieu, je regrette vivement de vous avoir offensé, et je déteste tous mes péchés, parce que je redoute la perte du ciel et les peines de l'enfer, mais surtout parce qu'ils vous offensent, vous, mon Dieu, qui êtes tout bon et qui méritez tout mon amour. Je suis fermement décidé, avec l'aide de ta grâce, à confesser mes péchés, à faire pénitence et à amender ma vie. Amen. (p. 62)