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Une personne souffrant d'une dépendance à un péché mortel, qui n'a pas beaucoup d'occasions de se confesser, peut-elle recevoir la communion ?

Certains diront qu'étant donné que le comportement est addictif, le degré de culpabilité est discutable et que l'on peut recevoir la Sainte Communion à condition de se confesser le plus tôt possible. Je ne souscris pas aussi facilement à cette opinion. Les dépendances ne sont pas des grippes ou des angines. En règle générale, il est possible de contrôler un comportement addictif en combinant l'honnêteté personnelle, la grâce de Dieu, une motivation adéquate et le bon sens. Il existe certainement des cas graves où la culpabilité d'une personne peut être diminuée partiellement ou même complètement. Dans ce cas, le confesseur informera le pénitent qu'il n'a pas commis de péché. En effet, un confesseur ou un directeur spirituel régulier est une nécessité très réelle dans ces situations extrêmes. Mais pour la plupart des gens, les comportements addictifs sont bien moins une menace pour notre liberté que ce que notre culture permissive et orientée vers les victimes a tendance à nous faire croire.

La plupart d'entre nous sont bien plus libres que nous ne le pensons. Le fait que l'on ne puisse pas recevoir l'Eucharistie en état de péché mortel peut être une motivation supplémentaire pour éviter les occasions où l'on est faible. Il est également possible de demander à un prêtre d'entendre sa confession en dehors des heures prescrites.

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