Tout d'abord, pour clarifier les choses, le Catéchisme parle de « contrition parfaite », et non d' « acte de contrition parfait ». Cette distinction est importante car ce n'est pas un acte parfait (par exemple, réciter parfaitement une prière d'acte de contrition) qui obtient le pardon des péchés graves ; c'est la contrition elle-même qui doit être parfaite.
La contrition est définie comme « la tristesse de l'âme et la détestation du péché commis, ainsi que la résolution de ne plus pécher » (cf. CEC §1451). La contrition peut être imparfaite ou parfaite.
La contrition imparfaite, qui n'obtient pas le pardon des péchés graves, « naît de la considération de la laideur du péché ou de la crainte de la damnation éternelle et des autres peines qui menacent le pécheur » (cf. CEC §1453).
La contrition parfaite, en revanche, « naît d'un amour par lequel on aime Dieu par-dessus tout » (cf. CEC §1452). Seule cette forme de contrition permet d'obtenir le pardon des péchés graves avant de se confesser.
Puisque la contrition parfaite obtient le pardon des péchés graves, celui qui fait un acte de contrition parfaite peut recevoir l'Eucharistie sous certaines conditions.
Code de Droit Canonique | Canon N° 916 :
Qui a conscience d’être en état de péché grave ne célébrera pas la Messe ni ne communiera au Corps du Seigneur sans recourir auparavant à la confession sacramentelle, à moins d’un motif grave et qu’il ne soit dans l’impossibilité de se confesser ; en ce cas, il n’oubliera pas qu’il est tenu par l’obligation de faire un acte de contrition parfaite, qui inclut la résolution de se confesser au plus tôt.
Notez que quatre conditions doivent être remplies avant de communier :