Le glossaire figurant à la fin de la version américaine du Catéchisme de l'Église Catholique définit le terme « âme » comme suit :

Principe spirituel de l'être humain. L'âme est le sujet de la conscience et de la liberté humaines ; l'âme et le corps forment ensemble une nature humaine unique. Chaque âme humaine est individuelle et immortelle, créée immédiatement par Dieu. L'âme ne meurt pas avec le corps, dont elle est séparée par la mort et avec lequel elle sera réunie lors de la résurrection finale.

Voici plus d'informations : La personne humaine, créée à l'image de Dieu, est un être à la fois corporel et spirituel. Le récit biblique exprime cette réalité dans un langage symbolique lorsqu'il affirme que « le Seigneur Dieu forma l'homme de la poussière du sol et insuffla dans ses narines une haleine de vie, et l'homme devint un être vivant ». L'homme, entier et complet, est donc voulu par Dieu.

Dans l'Écriture Sainte, le terme « âme » se réfère souvent à la vie humaine ou à la personne humaine dans son ensemble. Mais l' « âme » désigne aussi l'aspect le plus intime de l'homme, ce qui a le plus de valeur en lui, ce par quoi il est le plus spécialement à l'image de Dieu.

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L'homme, bien que constitué d'un corps et d'une âme, est une unité. Par sa condition corporelle même, il résume en lui les éléments du monde matériel. Grâce à lui, ils sont portés à leur plus haute perfection et peuvent élever leur voix dans une louange librement offerte au Créateur. C'est pourquoi l'homme ne doit pas mépriser sa vie corporelle. Au contraire, il est tenu de considérer son corps comme bon et de l'honorer puisque Dieu l'a créé et qu'il le ressuscitera au dernier jour.

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L'unité de l'âme et du corps est si profonde qu'il faut considérer l'âme comme la « forme » du corps : c'est grâce à son âme spirituelle que le corps fait de matière devient un corps vivant et humain ; l'esprit et la matière, dans l'homme, ne sont pas deux natures unies, mais leur union forme une seule nature. L'Église enseigne que toute âme spirituelle est créée immédiatement par Dieu - elle n'est pas « produite » par les parents - et qu'elle est immortelle : elle ne périt pas lorsqu'elle se sépare du corps à la mort, et elle sera réunie au corps lors de la résurrection finale.

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L'âme est parfois distinguée de l'esprit : Saint Paul, par exemple, prie pour que Dieu sanctifie son peuple « entièrement », avec « l'esprit, l'âme et le corps » conservés sains et irréprochables lors de la venue du Seigneur. L'Église enseigne que cette distinction n'introduit pas de dualité dans l'âme. Le mot « esprit » signifie que, dès la création, l'homme est ordonné à une fin surnaturelle et que son âme peut être élevée gratuitement, au-delà de tout ce qu'elle mérite, à la communion avec Dieu.

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