Les prêtres actuels qui peuvent avoir des tendances homosexuelles mais qui sont engagés dans une vie de chasteté et qui respectent les enseignements de l'Église peuvent certainement poursuivre leur ministère sacerdotal.

En ce qui concerne les candidats à la prêtrise, la Congrégation pour le clergé a réaffirmé en décembre 2016, avec l'approbation du pape François, que les hommes qui ont un mode de vie homosexuel, qui ont des "tendances homosexuelles profondes" ou qui soutiennent la "soi-disant 'culture gay'" ne peuvent pas être admis à la prêtrise ministérielle :

En ce qui concerne les personnes ayant des tendances homosexuelles qui demandent à être admises au séminaire ou qui découvrent une telle situation au cours de leur formation, conformément à son propre Magistère, "l'Église, tout en respectant profondément les personnes en question, ne peut admettre au séminaire ou aux ordres sacrés ceux qui pratiquent l'homosexualité, présentent des tendances homosexuelles profondes ou soutiennent ce que l'on appelle la "culture gay". Ces personnes se trouvent en effet dans une situation qui les empêche gravement d'avoir des relations correctes avec les hommes et les femmes. Il ne faut en aucun cas négliger les conséquences négatives qui peuvent découler de l'ordination de personnes ayant des tendances homosexuelles profondes" (Le don de la vocation sacerdotale 199, notes de bas de page omises).

Ce document réaffirme que, contrairement à certaines informations, l'Église ne voit pas le terme "gay" d'un bon œil, étant donné qu'il est associé à un mode de vie inconciliable avec Jésus-Christ et son enseignement (voir Jean 8:31-32).