Le pape Paul VI a approuvé la suppression des mots du mystère de la foi de la formule de consécration du vin, non pas pour diminuer la croyance en la transsubstantiation, mais pour « exprimer plus clairement » les paroles réelles prononcées par Jésus-Christ lors de la consécration :

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« Les mots "mystère de la foi" ... ne sont pas ceux de notre Seigneur lors de l'institution de l'Eucharistie... Aucun des récits scripturaires de l'institution ne rapporte ces mots ; on ne les trouve pas dans d'autres formules de consécration reconnues comme valides par l'Église ; ils ne sont donc pas requis pour une consécration valide. C'est parce que ces mots ne font pas partie de ceux prononcés par notre Seigneur qu'ils ont été réarrangés dans le Missel romain révisé contenant le Nouvel Ordre de la Messe. Les mots "Mystère de la foi" ... sortis du contexte des paroles de notre Seigneur et prononcés par le prêtre », expliquait le pape Paul VI dans sa Constitution apostolique Missale Romanum de 1969, « servent en quelque sorte d'introduction à l'acclamation des fidèles »

James Likoudis et Kenneth Whitehead, The Pope, the Council, and the Mass, 113-114

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Le Concile Vatican II s'est prononcé sur les changements légitimes de la liturgie :

La liturgie est composée d'éléments immuables, divinement institués, et d'éléments susceptibles d'être modifiés. Ceux-ci non seulement peuvent mais doivent être modifiés au fil du temps s'ils ont souffert de l'intrusion d'éléments qui ne sont pas en harmonie avec la nature profonde de la liturgie ou s'ils sont devenus inadaptés à celle-ci.

Dans cette restauration, tant les textes que les rites doivent être rédigés de manière à exprimer plus clairement les choses saintes qu'ils signifient ; le peuple chrétien, dans la mesure du possible, doit pouvoir les comprendre aisément et y participer pleinement, activement et comme il convient à une communauté (Sacrosanctum Concilium 21).