Vous pourriez d'abord demander une exemption de conscience, compte tenu de vos objections fondées sur le droit naturel et la religion. Vous pouvez également faire appel au doyen de votre école.

Cependant, puisque les responsables de l'école pourraient répondre qu'il s'agit d'un exercice académique légitime testant la capacité d'une personne à argumenter plutôt qu'une violation stricte de vos libertés religieuses protégées par le premier amendement - parce que vous n'êtes pas contraint de parler et d'agir formellement contre votre conscience en particulier et vos croyances religieuses en général -, nous avons une autre suggestion.

Vous pourriez défendre la proposition, mais en montrant l'absurdité du relativisme moral, qui est ce qu'une position en faveur du "mariage" entre personnes de même sexe embrasse nécessairement.

En d'autres termes, vous pouvez reconnaître la réalité des mariages authentiques. Ensuite, on peut dire que ce qui compte vraiment, c'est ce que ressentent deux personnes, et non la logique - ou l'absence de logique - de leurs choix. À cet égard, vous pouvez démontrer en termes délicats qu'il est évident que le corps humain n'est pas naturellement équipé pour accueillir la sodomie, et qu'il n'y a pas non plus de but discernable à la sodomie en dehors du plaisir humain subjectif, puisqu'il n'y a - en contraste frappant avec l'acte marital - aucune complémentarité, aucun véritable don et réception, aucune possibilité de fécondité, etc.

Par exemple, des agents extérieurs sont nécessaires pour rendre possible la sodomie sans causer de dommages physiques au corps d'une autre personne, alors que le corps d'une femme qui fonctionne normalement émet des agents naturels qui rendent l'acte conjugal possible et agréable pour le mari et la femme, car les deux époux ne font qu'un organiquement.

En effet, l'acte matrimonial est ce qui distingue la relation d'un homme avec sa femme des amitiés avec d'autres femmes, et la sodomie distingue le "mariage" homosexuel des amitiés d'un homme avec d'autres hommes.

Et pourtant, on pourrait dire que tout cela n'a pas d'importance parce que nous sommes à une époque "éclairée" où l'autonomie personnelle est primordiale, et donc où la moralité d'une relation, ou un comportement moral spécifique, ou le fait de s'identifier en tant qu'homme, femme ou autre chose, dépend de l'individu, et au diable tout et tous ceux qui ne sont pas d'accord.

En procédant de la sorte, il se peut que les juges ne soient pas amusés et que votre note en pâtisse. Mais il ne fera aucun doute que vous démontrez l'absurdité du relativisme moral en général et du "mariage" homosexuel en particulier. Vous témoignerez ainsi de la vérité d'une manière créative (Matt. 10:16), et peut-être d'une manière plus convaincante que vos adversaires chargés de défendre le mariage authentique et de s'opposer au "mariage" homosexuel.