"Jugez-en vous-mêmes : Est-il convenable qu'une femme prie Dieu la tête découverte ? La nature même des choses ne vous enseigne-t-elle pas que si un homme a les cheveux longs, c'est une honte pour lui, mais que si une femme a les cheveux longs, c'est sa gloire ? Car les cheveux longs lui sont donnés comme une couverture" (1 Cor. 11:13-15).
Ce passage plutôt ambigu sur les cheveux et le voile de la femme est influencé par les coutumes de l'époque. Nous savons qu'il ne s'agissait pas d'une règle absolue qui s'appliquerait à tous les âges et à toutes les époques.
Une autre objection se fonde sur le caractère transitoire que l'on prétend voir aujourd'hui dans certaines des prescriptions de saint Paul concernant les femmes, et sur les difficultés que soulèvent à cet égard certains aspects de son enseignement. Mais il faut noter que ces ordonnances, probablement inspirées par les coutumes de l'époque, ne concernent guère que des pratiques disciplinaires d'importance mineure, comme l'obligation faite aux femmes de porter un voile sur la tête (1 Co 11, 2-16) ; de telles exigences n'ont plus de valeur normative (Inter Insigniores, " Sur la question de l'admission des femmes au sacerdoce ministériel ", 4).