DÉCOUVREZ LA VÉRITÉ DE LA FOI CHRÉTIENNE

Recherchez des réponses sur les croyances et les pratiques de la foi chrétienne dans la plus grande base de données francophone.

L'Église enseigne-t-elle qu'il vaut mieux mourir que d'être violé ?

Le Catéchisme définit le viol comme « la violation forcée de l'intimité sexuelle d'une autre personne ». Il précise que le viol peut blesser « l'intégrité morale » de la victime. Mais l'intégrité signifie ici la plénitude. Le viol blesse l'intégrité d'une personne. Cela ne signifie pas qu'il rend la victime pécheresse, mais plutôt qu'il peut briser l'innocence de la victime. Le Catéchisme poursuit en mentionnant à quel point un tel acte est mauvais. Il fait ensuite référence à l'horreur qu'une telle violation représente pour les enfants. Il ne suggère pas que ces enfants - ou toute autre victime - sont responsables de quelque manière que ce soit de ce qui leur est arrivé ou qu'ils sont moralement corrompus par les abus qu'ils ont subis.

Certaines saintes qui ont repoussé des tentatives de viol, comme Maria Goretti, ont été honorées pour leur pureté. Cela ne signifie en aucun cas que d'autres personnes qui n'ont pas pu repousser leurs agresseurs ont péché. Dans les deux cas, c'est l'auteur de l'acte, et non la victime, qui a péché. La moralité réside dans l'acte de la volonté.

La violation que subissent les victimes de viol les amène souvent à se remettre en question et même à se sentir coupables de cet acte maléfique dont elles ne sont pas à l'origine. Beaucoup, à cause de la violation, perdent leur sentiment de liberté parce qu'elles vivent dans la crainte qu'un tel mal ne leur arrive à nouveau.

Toute personne qui traite les victimes de viol avec autre chose qu'une profonde compassion et de la compréhension agit à l'encontre des enseignements de l'Église et doit être corrigée.

Ce contenu vous a plu ?
Aidez-nous

Faire un don