Jean-Paul II considérait son maintien en fonction comme une acceptation de la croix que lui avait donnée le Christ. Il a répondu aux suggestions de démission en disant : "Le Christ n'est pas descendu de la croix". Le service de Jean-Paul II jusqu'à la fin a démontré au monde que la papauté ne se résume pas à l'efficacité. C'est un appel au service et à la souffrance. Ce n'est pas pour rien que Benoît XVI a qualifié la possibilité de sa propre élection de "guillotine" et qu'il a prié pour qu'elle lui soit épargnée.