Jésus lui-même n'a jamais mentionné que l'homosexualité était un péché. Pouvons-nous donc en conclure qu'elle n'est pas un péché ?
Aujourd'hui, certains milieux ont pris l'habitude d'affirmer que, puisque Jésus n'a jamais rien dit au sujet de l'activité sexuelle homosexuelle, celle-ci doit être acceptable. Cependant, il y a une bonne raison pour qu'aucun des Évangiles n'en parle directement : dans l'ancien Israël, personne ne contestait que c'était mal.
De nombreuses sources du judaïsme ancien rejettent les relations homosexuelles. Il n'y avait pas de débat à l'époque de Jésus et, par conséquent, ce sujet n'a probablement jamais été abordé ni posé à Jésus. Si Jésus avait voulu remettre en question cet aspect de la théologie juive, il aurait certainement pu le faire.
Cependant, Jésus affirme clairement que Dieu a créé l'homme et la femme l'un pour l'autre dans le cadre du mariage (Matt. 19:4-5). La seule fois où Jésus mentionne l'activité sexuelle comme faisant partie du plan de Dieu, c'est dans le cadre du mariage d'un homme et d'une femme.
CEC § 2357 - L’homosexualité désigne les relations entre des hommes ou des femmes qui éprouvent une attirance sexuelle, exclusive ou prédominante, envers des personnes du même sexe. Elle revêt des formes très variables à travers les siècles et les cultures. Sa genèse psychique reste largement inexpliquée. S’appuyant sur la Sainte Écriture, qui les présente comme des dépravations graves (cf. Gn 19,1-29 ; Rm 1,24-27 ; 1 Co 6,10 ; 1 Tm 1,10), la Tradition a toujours déclaré que « les actes d’homosexualité sont intrinsèquement désordonnés ». Ils sont contraires à la loi naturelle. Ils ferment l’acte sexuel au don de la vie. Ils ne procèdent pas d’une complémentarité affective et sexuelle véritable. Ils ne sauraient recevoir d’approbation en aucun cas.
CEC § 2358 - Un nombre non négligeable d’hommes et de femmes présente des tendances homosexuelles foncières. Cette propension, objectivement désordonnée, constitue pour la plupart d’entre eux une épreuve. Ils doivent être accueillis avec respect, compassion et délicatesse. On évitera à leur égard toute marque de discrimination injuste. Ces personnes sont appelées à réaliser la volonté de Dieu dans leur vie, et si elles sont chrétiennes, à unir au sacrifice de la croix du Seigneur les difficultés qu’elles peuvent rencontrer du fait de leur condition.
CEC § 2359 - Les personnes homosexuelles sont appelées à la chasteté. Par les vertus de maîtrise, éducatrices de la liberté intérieure, quelquefois par le soutien d’une amitié désintéressée, par la prière et la grâce sacramentelle, elles peuvent et doivent se rapprocher, graduellement et résolument, de la perfection chrétienne.